quand j'étais locataire : soucis de locataire
quand je suis propriétaire : soucis de propriétaire
quand je n'étais pas mariée: soucis de célibataire
quand je suis mariée: soucis de femme mariée
quand j'étais élève, soucis d'élève
quand j'étais prof, soucis de prof
quand je n'avais pas d'enfant : soucis de femme sans enfant
quand j'ai des enfants : soucis de maman
quand j'étais catholique: soucis de catholiques
quand je suis bouddhiste,je rigole :
"à quand la retraite?"
French cancan !
Tu veux dire que le bouddhisme dissout tous tes soucis? Au sens où tu cesses de te les approprier?
RépondreSupprimerTu as de la chance, moi je n'en suis pas encore là, j'en suis encore au stade où vivre consiste à avoir des soucis (entre autres choses, heureusement).
"Au sens où tu cesses de te les approprier?" :exactement.
RépondreSupprimer"moi je n'en suis pas encore là": moi non plus :)) (je glougloutais seulement)
eeh "glouglouter",c'est affirmer des théories non vérifiées émotionnellement par soi-même,lancer des sortes de bulles dans l'eau.
oui,les rides ça fait partie (dans le meilleur des cas) de la vie,oui les soucis aussi : le tout,c'est de ne pas se laisser trop enfermer là-dedans (°° :je glougloute à nouveau !! :)...)
Ah tant mieux, j'ai cru un instant que tu avais atteint l'éveil et que tu étais devenue une "femme sans occupations", comme ça sans prévenir. :-)) Ouf.
RépondreSupprimerune "femme sans occupation" :) :oui,c'est ça,aujourd'hui :les mains dans les épices de Noël -j'ai déjà commencé;chuis gourmande :( -
RépondreSupprimerVue de l'extérieur : je m'active mais...ouvrons la calotte cranienne de cette preste pâtissière : horreur : un vacuum cleaner aspire avec application les parois lisses de la sacrée boîte ! mais où,oui où,est le cerveau ? non,je rêve,PAS DE CERVEAU !!
Je plaisante;quand même ,ce serait bien d'inventer un mini-aspirateur (mû par l'énergie des photons) qui happe les cricris-cracas...ben oui quoi,c'est ma conception du bouddhisme :vide ! le super-loser est un éveillé.
Oui bon,moi j'ai encore plein de choses,un vrai bric-à-brac :(
Au fait,aimes-tu le pavot ?
Pardon de répondre un peu tard.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'on prépare beaucoup de petits gâteaux pour Noël en Allemagne : lesquels fais-tu, personnellement? Je n'y connais pas grand chose.
Est-ce que vous fêtez la Saint Nicolas chez vous? Et est-ce que vous employez un calendrier de l'Avent? (Je suis curieuse, mais le seul autre allemand que je connais très bien, un collègue, est juif et donc, comme moi, il ne fête que Hannouka -très chouette aussi mais différent. Il ne peut donc pas me renseigner sur les préparatifs de Noël en Allemagne comme toi).
Et oui, j'aime le pavot, quelle question! :-))
J'ai les mains dans la farine;je trafficote un Stollen au pavot : ce n'est pas facile (pour moi) de trouver la bonne température du four;j'ai une bonne idée ! je t'envoie demain un échantillon du Stollen au massepain;pour le pavot,il vaut mieux le manger frais et je ne connais pas le calendrier des grèves en France.(mon Dieu ne voilà-t-il pas que je me suis fourvoyée dans UN PROJET ? horreur!! quel est le scélérat aiguillon qui... :))
RépondreSupprimerOui le 6 décembre,le Saint Nicolas passe devant les portes de tous les foyers: les enfants doivent déposer la veille leur chaussure (pas bêtes,les enfants choississent leurs bottes) afin que Nicolas les remplissent de sucreries (mon oeil! pas de malabars à la papy :où est la play station nouveau cri ?!);à partir de demain 1 er décembre (et cela jusqu'au 24 décembre), les enfants à leur réveil ouvrent la première porte de leur calendrier de l'avent derrière laquelle patiente un sage carré de chocolat. Joie des enfants, joie des mamans,joies des dentistes!
(J'ai le ventre rempli de mes essais pas très réussis d'improvisations pâtissières.J'espère que demain Saint-Honoré sortira de ses choux pour me donner un coup de main).
La présente goinfrerie aide à comprendre la béatitude des ascètes. (tout va bien).
Donc les traditions sont bien suivies en Allemagne, c'est sympa. Un carré de chocolat par jour, ça me semble raisonnable.
RépondreSupprimerMoi j'achète des jacinthes aux alentours du 6 décembre, j'ai entendu dire que c'était une coutume allemande... C'est beau et ça sent bon en tout cas, je ne leur en demande pas plus. Avec la bûche, c'est le seul élément de Noël que je conserve à la maison.
OK pour l'envoi du Stollen, que je ne connais pas, merci d'avance (mais ne te sens pas obligée). Le colis pour toi est prêt et partira demain : j'ai enfin pu passer dans "la" pâtisserie -bref, tu verras, je t'en reparlerai à la réception.
Tu as du courage de manger toi-même tes pâtisseries ratées! Moi je ne pousse pas si loin l'abnégation, je les sers à la famille, ou je le jette carrément si elles sont atroces (et je dois gronder Sum qui les sort de la poubelle, et déclare qu'elles sont excellentes :-))). J'avoue que la cuisine ne fait pas vraiment partie des soucis chez nous, plutôt des plaisirs partagés.
ah pour moi,c'est la même chose :) :pas question que la cuisine soit un souci °°;j'aime justement la pâtisserie car elle fait dans l'inutile : elle n'est pas là pour remplir le ventre mais remplir l'esprit (bref, c'est l'oeuvre du diable :)))
RépondreSupprimerJe reviens du marché de Noel de Francfort (je fais un test comparatif des vins chauds en Allemagne);pardon pour l'imperfection dans ton paquet : un Stollen doit reposer au frais quelques semaines avant d'être entamé,et -shame-je l'ai enrobé encore fumant -shame encore- °° !!dans le carton.Je te prie donc d'user de ta miséricorde en cas d'incidents de parcours,comme par exemple un effritement des tranches de Stollen;j'espère que peut-être tu pourras malgré tout goûter de quelque chose.
J'ai aussi du mal à jeter de la nourriture : une calorie est une calorie,chanson "on ne sait jamais si demain...",donc je garde la partie "encore valable",j'empaquette,je réfrigérotte,et puis quelques saisons plus tard,je découvre avec étonnement un truc puant infâme dans la maison °° :héhé,maintenant,j'ai l'alibi : je peux jeter sans culpabilité.
"Moi j'achète des jacinthes aux alentours du 6 décembre, j'ai entendu dire que c'était une coutume allemande" : °° !!:jamais entendu parler de cette coutume!!
RépondreSupprimerTHE réalité :
1.Fin août : confiseries de Noël dans les supermarchés.
2.Novembre :parution dans les magazines féminins des recettes pour les petits gâteaux de Noël
3.fin novembre: achat de la couronne de l'avent avec ses 4 grosses bougies :une pour chaque dimanche à venir.
4.début décembre:confection du Stollen (à laisser reposer 2 à 3 semaines dans la cave)
Durant tout le mois de décembre,visites répétées au marché de Noël nombreux dans la ville et dégustation du vin chaud.
5.5 décembre,soir :sortir les bottes sur le palier : Saint Nicolas passe le lendemain mettre un cadeau pour les enfants sages (= Tous)
Ces traditions décrites ci-dessus sont trés vivantes;c'est un rituel suivi avec application et joie ,et contribue à la notion de "Gemütlichkeit" qui n'a pas trouvé de tarduction en français : le fait de se sentir bien "chez soi",en sécurité,en paix.Les allemands qui veulent faire vibrer leur fibre :))
anarchique se réunissent le premier mai dans le quartier de Kreuzberg pour incendier quelques autos et faire éclater quelques vitres;mes pôliciers réparent prestement avec routine,et le 2 mai tout le monde est heureux.
L'ordre allemand a quelque chose de rassurant pour les angoissés.
pardon :les policiers,pas "mes pôliciers":je n'ai pas encore de milice privée,chère mâââdaââmmmmmmmme"
RépondreSupprimerMerci d'avance, nous nous réjouissons de goûter le Stollen, quel que soit l'état où il arivera.
RépondreSupprimerDonc vous ne décorez pas de sapin pour Noël? Ici, ça y est, c'est commencé, il y en a partout. J'aime bien, surtout à cause du parfum de résine, mais je suis toujours un peu triste de les voir -tous ces petits arbres coupés, destinés à finir à la poubelle... Voilà un souci, tiens, puisque c'est le sujet du message.
"Donc vous ne décorez pas de sapin pour Noël?":ah,mais si ! se fondre dans la masse est aussi délicieux qu'une praline qui chaise-longue sur la langue.Chez nous,le 24 décembre au matin, mari et fiston vont choisir (pas de commentaire) le sapin et reviennent fiers comme deux cow-boys :));je les félicite sur leur excellent achat :));le sapin est alors dressé et les "filles" décorent;ah,j'adore ce monde de Martine et Patapouf...(heureusement que j'ai la peinture pour ne pas devenir-complètement- zinzinotte)
RépondreSupprimer"triste de les voir -tous ces petits arbres coupés" :pour moi ,le pire,c'est quand tout de suite après le 26 (férié) décembre,les sapins sont jetés,dénudés de leurs oripeaux,sur le trottoir :((;le temps de la retraite du sapin qui a tant donné de joies,n'est pas généreusement accordé ;la violence de l'évacuation sans amour (un peu comme à Rotterdam,le sol des cabines des peep-show jonché de lourds papiers de toilette : quelque chose de misérable qui force à aimer les humains)
Ah, tant mieux. Moi j'avoue y avoir renoncé par sensiblerie -pour le moment. Mais ça me manque un peu.
RépondreSupprimerQuand j'étais petite, et même jeune adulte, mes parents achetaient un sapin en pot, qu'ils replantaient après les fêtes : la plupart de ces replants vivent encore aujourd'hui, c'est donc signe qu'on peut trouver des solutions à certains problèmes. Gardons espoir. :-)
Ouah, tu as visité les peep-show de Rotterdam? Moi non, je me demande si j'aurais pitié du sperme comme des sapins (question incongrue mais d'autant plus intéressante). :-))
Je blague, mais je vois bien ce que tu veux dire, l'humain est parfois d'une brutalité attendrissante.
o
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