mardi 2 juillet 2013

Un tracé de rayon

5 commentaires:

  1. Ton dessin me rappelle un texte d'un maître tibétain que j'aime beaucoup (Mingyour Dorje Rinpoche), qui comparait le bonheur d'expérimenter la vacuité au bonheur de vider sa vessie. Dans ton cas, c'est carrément la contemplation directe de Vairocana, autant dire l'illumination!

    N'empêche que je suis jalouse : je me demande quand est-ce que moi aussi, je pourrai faire pipi au grand soleil... Pas demain la veille, j'ai l'impression. Tu ne mesures pas ta chance. :-))

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  2. Je continue ici le fil du message précédent, par paresse de faire dérouler la page (on prend des vacances comme on peut).

    J'ai trouvé drôle la coïncidence avec Lévi-Strauss, parce que tu as rebondi sur "cru" pour parler de ton art comme d'une cuisson.
    Et du coup, j'ai pensé à toi ce matin, en relisant l'introduction d'un livre de cuisine que j'adore, et que tu connais peut-être : Je ne sais pas cuisiner, de Marie-Noël Rio. A propos de la nécessité de suivre des règles pour atteindre le plaisir, elle écrit cette phrase, directement inspirée de Levi-Strauss : "Telle est la dure loi qui nous régit, nous autres qui avons inventé l'écrit, le plaisir, le cuit et perdu ainsi notre innocence".

    Ce ne serait pas le sujet de tes peintures, par hasard? :-)))

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  3. Ah,Flocon,je t'adore ! je vais me calmer en faisant un peu de course autour du lac : la raison va bien reprendre le dessus à mon retour pour construire une sorte d'échaffaudage à une réponse : de la structure, que diable !! :)

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  4. Ah mais tu fais comme tu veux, hein? Toutes les questions ne nécessitent pas forcément qu'on y réponde. Et le silence est bien aussi, comme réponse : il a l'avantage de dissoudre les structures et de reposer les méninges.


    Bonne course! :-)

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  5. La raison n'a pas repris le dessus :(
    Bon, j'envoie un dessin :)

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